y'a pas de risques... tu nous vois sortir un titre pareil à un libraire?
des liens/conseils de lecture (...)
Moderators:DFs, Psycho_Guanac
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Dormir au lieu de faire un chef d'ouvres
-c'est encore trop poétique-
Pisser dans le kepi d'un général
-c'est un mepris bien trop gracieux-
Se foutre du monde
-c'est lui faire beaucoup trop d'honneur-
Ce monde de bretelles et de jupons
où la magna vaqua trouble l'espase
où le grand parc n'a plus que sa porte déchue
où le citron solaire exsude ses fades rafraîchissements
Ce monde où l'on voudrait se perdre loin des routes
-mais il n'y a même pas de routes.
In Julien Torma-Ecrits definitivement incomplets.
Ed. du collège de pataphysique. Tiré à 1221 exemplaires pour les membres du collège dont 111 capitaux (je possède le numéro 19 de cette série), 444 héroifiques, 666 honorifiques. Le reste du tirage à été "abandonné à la lecture publique".
Si vous le trouvez, achetez-le absolument. Julien Torma: premier "vrai" pataphysicien après Jarry.
-c'est encore trop poétique-
Pisser dans le kepi d'un général
-c'est un mepris bien trop gracieux-
Se foutre du monde
-c'est lui faire beaucoup trop d'honneur-
Ce monde de bretelles et de jupons
où la magna vaqua trouble l'espase
où le grand parc n'a plus que sa porte déchue
où le citron solaire exsude ses fades rafraîchissements
Ce monde où l'on voudrait se perdre loin des routes
-mais il n'y a même pas de routes.
In Julien Torma-Ecrits definitivement incomplets.
Ed. du collège de pataphysique. Tiré à 1221 exemplaires pour les membres du collège dont 111 capitaux (je possède le numéro 19 de cette série), 444 héroifiques, 666 honorifiques. Le reste du tirage à été "abandonné à la lecture publique".
Si vous le trouvez, achetez-le absolument. Julien Torma: premier "vrai" pataphysicien après Jarry.
"When Abraham Lincoln fought giant scorpions in the Vietnam War, he always rode a pony."
(The Oatmeal)
(The Oatmeal)
SENEFELDER
ART DE LA LITHOGRAPHIE
Manuel utile pour tous les propriétaires ou employés d'un atelier litho
Quelque chose entre l'Alchymie et les mémoires de happy inventor dans la bouanderie de maman et après, la sainteté des acides qui coullent à flot, la politesse de la gomme et d'autres matières visqueuses et le miracle du savon qui lie les contraires, les racines d'offset sont dans la pataphysique.
ART DE LA LITHOGRAPHIE
Manuel utile pour tous les propriétaires ou employés d'un atelier litho
Quelque chose entre l'Alchymie et les mémoires de happy inventor dans la bouanderie de maman et après, la sainteté des acides qui coullent à flot, la politesse de la gomme et d'autres matières visqueuses et le miracle du savon qui lie les contraires, les racines d'offset sont dans la pataphysique.
Last edited by dugogh on Thu May 27, 2004 9:10 pm, edited 1 time in total.
Douce vengeance
Pour la langue grecque
Quelle pensée impec !
Du mot « savoir » une des racines
Serait « posé » donc statique
Ce qui me m’emballe la turbine
Tant c’est caractéristique.
Par les vertus d’un éclairage rasant
Je sertis cet éclat de lucidité
Dans le petit conte oblique et pas barbant
D’une opportunité tout ésotérique
Depuis le porche de son cottage, le roturier voisin
D’un certain pompeux lord Machin
Sollicita son Excellence de l’aider à pousser
Dans le hall, à travers le corridor, dans l’escalier
Et pour finir jusque dans la baignoire
Un cheval grand et vif à ne pas croire
Qui n’en demandait d’ailleurs pas tant
Tant il aurait préféré la paix de son champ
À cette prison de faïence
Trop étroite pour sa panse.
Notre bon Lord avait beau être anglais
Une curiosité toute plébéenne le tenaillait
Il demanda donc sans cacher sa surprise
Le pourquoi de cette étrange entreprise.
Vous savez combien, dit le manant
Ma femme et moi nous sommes aimant
Pourtant une chose chez elle au plus haut point m’agace
C’est que de rétorquer « Je sais ! » à tout ce que je dis
Tous les jours de la semaine, y compris le samedi
Jamais, non au grand jamais elle ne se lasse.
À ce point encore obscur de l’explication
Une ride perplexe de notre lord barre le front.
Imperturbable son voisin poursuit
Alors ce soir, quand elle rentrera du golf
Ramenée par son caddy qui s’appelle Gandolphe
Elle montera mettre sur son nez de la poudre de riz
Et c’est comme si je l’entendais déjà crier
Avant qu’elle ne soit parvenue à son miroir
« Chéri ! il y a un cheval dans la baignoire ! »
Et que moi ici, oui, devant cette cheminée
Sans cesser un instant de contempler le feu
Mes pieds prenant leurs aises dans mes pantoufles bleues
Suçotant un petit whisky cliquetant de glaçons frais
Dont par avance je me régale
Je répondrai de ma voix la plus égale
Un cheval dans la baignoire ? Mais, oui chérie, je sais !
Sur le site de TYPP plongez dans la Collection des poèmes (202 à ce jour).
Pour la langue grecque
Quelle pensée impec !
Du mot « savoir » une des racines
Serait « posé » donc statique
Ce qui me m’emballe la turbine
Tant c’est caractéristique.
Par les vertus d’un éclairage rasant
Je sertis cet éclat de lucidité
Dans le petit conte oblique et pas barbant
D’une opportunité tout ésotérique
Depuis le porche de son cottage, le roturier voisin
D’un certain pompeux lord Machin
Sollicita son Excellence de l’aider à pousser
Dans le hall, à travers le corridor, dans l’escalier
Et pour finir jusque dans la baignoire
Un cheval grand et vif à ne pas croire
Qui n’en demandait d’ailleurs pas tant
Tant il aurait préféré la paix de son champ
À cette prison de faïence
Trop étroite pour sa panse.
Notre bon Lord avait beau être anglais
Une curiosité toute plébéenne le tenaillait
Il demanda donc sans cacher sa surprise
Le pourquoi de cette étrange entreprise.
Vous savez combien, dit le manant
Ma femme et moi nous sommes aimant
Pourtant une chose chez elle au plus haut point m’agace
C’est que de rétorquer « Je sais ! » à tout ce que je dis
Tous les jours de la semaine, y compris le samedi
Jamais, non au grand jamais elle ne se lasse.
À ce point encore obscur de l’explication
Une ride perplexe de notre lord barre le front.
Imperturbable son voisin poursuit
Alors ce soir, quand elle rentrera du golf
Ramenée par son caddy qui s’appelle Gandolphe
Elle montera mettre sur son nez de la poudre de riz
Et c’est comme si je l’entendais déjà crier
Avant qu’elle ne soit parvenue à son miroir
« Chéri ! il y a un cheval dans la baignoire ! »
Et que moi ici, oui, devant cette cheminée
Sans cesser un instant de contempler le feu
Mes pieds prenant leurs aises dans mes pantoufles bleues
Suçotant un petit whisky cliquetant de glaçons frais
Dont par avance je me régale
Je répondrai de ma voix la plus égale
Un cheval dans la baignoire ? Mais, oui chérie, je sais !
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