Cinéma
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- Golem XIII
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Avant de vous ruer sur les improbables aventures de l'homme qui met son slip par dessus son froc, je vous conseillerais plutôt d'aller voir:
Tideland de Terry Gilliam
Alice au pays des horreurs.
Atroce!
Dans les films de Terry Gilliam, les rêves et l’imaginaire ont toujours livré un combat acharné pour permettre la survie des individus dans cette salope de réalité. Un combat parfois salvateur mais toujours inégal et qui ne supporte quasiment jamais la confrontation directe: on n’échappe jamais totalement à la réalité!
Cette fois, la confrontation est d’autant plus terrible qu’à force d’être le dernier recours à la survie, ce sont les rêves des uns qui finissent par rendre la réalité des autres encore plus cauchemardesque… et leurs rêves d’autant plus indispensables.
Eprouvant mais magnifique!
A déconseiller quand même aux dépressifs…
Celui-là faut se grouiller d’aller le voir passk’il marche pas du tout (c’est pas exactement la formule du blockbuster de l’été) et que, deux semaines après sa sortie, il ne bénéficiait déjà plus que de deux séances par jour au Scala pi c'est tout.
Tideland de Terry Gilliam
Alice au pays des horreurs.
Atroce!
Dans les films de Terry Gilliam, les rêves et l’imaginaire ont toujours livré un combat acharné pour permettre la survie des individus dans cette salope de réalité. Un combat parfois salvateur mais toujours inégal et qui ne supporte quasiment jamais la confrontation directe: on n’échappe jamais totalement à la réalité!
Cette fois, la confrontation est d’autant plus terrible qu’à force d’être le dernier recours à la survie, ce sont les rêves des uns qui finissent par rendre la réalité des autres encore plus cauchemardesque… et leurs rêves d’autant plus indispensables.
Eprouvant mais magnifique!
A déconseiller quand même aux dépressifs…
Celui-là faut se grouiller d’aller le voir passk’il marche pas du tout (c’est pas exactement la formule du blockbuster de l’été) et que, deux semaines après sa sortie, il ne bénéficiait déjà plus que de deux séances par jour au Scala pi c'est tout.
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- Golem XIII
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Le Hollywood est mort!
Ca yest...
Le putain de propriétaire et sa saloperie de régie ont obtenu ce qu'ils voulaient: virer le cinéma Hollywood, pour lequel ils n'empochaient "que" 17'000 balles par mois!
Dernière séance pour cette salle ouverte en 1925: dimanche soir!
Le Ciné 17, Art Ciné, le Forum et le Caméra Movie, gérés par le même exploitant semble-t-il grâce aux rentrées générées par le Hollywood, ont toutes les chances de suivre le même chemin dans les mois qui viennent!
Vivent les usines à pop-corn!
D'ailleurs, si j'ai bien compris, comme Pathé vient de récupérer Europlex on aura bientôt plus qu'une seule multinationale pour exploiter toutes les salles genevoises...
Youpi!
Le putain de propriétaire et sa saloperie de régie ont obtenu ce qu'ils voulaient: virer le cinéma Hollywood, pour lequel ils n'empochaient "que" 17'000 balles par mois!
Dernière séance pour cette salle ouverte en 1925: dimanche soir!
Le Ciné 17, Art Ciné, le Forum et le Caméra Movie, gérés par le même exploitant semble-t-il grâce aux rentrées générées par le Hollywood, ont toutes les chances de suivre le même chemin dans les mois qui viennent!
Vivent les usines à pop-corn!
D'ailleurs, si j'ai bien compris, comme Pathé vient de récupérer Europlex on aura bientôt plus qu'une seule multinationale pour exploiter toutes les salles genevoises...
Youpi!
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Quand un film dont je n'attends pas grand-chose me fait autant plaisir, il faut que j'en cause.
Le fils de Chucky (Seed of Chucky)
Bon, vous connaissez tous Chucky, la poupée possédée par l'esprit d'un serial-killer, qui sévit sur le grand écran depuis Child's play (1988). Si tous les films de la série ne méritent pas forcément qu'on s'y attarde, ce dernier opus vaut carrément le détour.
Depuis le précédent épisode, La fiancée de Chucky (Bride of Chucky - 1998), notre héros est accompagné de sa copine Tiffany, elle aussi transférée dans une poupée. Désormais, la petite famille s'est enrichie d'un enfant timoré qui ne sait pas trop s'il veut être une fille ou un garçon. Il lui faudra pourtant se décider, puisque papa a décidé que le trio allait prendre possession de corps humains...
Seed of Chucky est une comédie gore qui ne craint jamais d'en faire trop. La délicieuse Jennifer Tilly (dont on peine sérieusement à croire qu'elle est née en 1958) ne se contente plus d'être la voix de Tiffany ; elle joue également son propre rôle, et n'hésite pas à passer pour une has-been prête à coucher avec un rappeur pour obtenir le rôle de la Vierge Marie. Hélas pour elle, Tiffany veut s'emparer de son corps...
Le rejeton vaut également son pesant de cacahouètes : incertain de son sexe, ses parents se disputent pour savoir s'il faut l'appeler Glen ou Glenda (les connaisseurs apprécieront la référence à Ed Wood). En attendant, la pauvre créature se pisse dessus à chaque émotion forte, ce qui relève de la prouesse s'agissant d'une poupée. La voix de Glen/Glenda est assurée par Billy Boyd, alias Pippin dans Le Seigneur des anneaux.
Quant à Chucky, fidèle à lui-même, il zigouille son quota de pauvres victimes et ne manque toujours pas d'imagination sur ce terrain. Sa voix est, comme depuis bientôt 20 ans, assurée par un autre ancien du Seigneur..., le grand Brad Dourif.
A noter enfin que John Waters incarne dans le film un paparazzi poursuivant Jennifer Tilly. Il finira mal.
Vous aimez le gore, la rigolade et les références aux films de genre ? Ne cherchez pas plus loin.
Le fils de Chucky (Seed of Chucky)
Bon, vous connaissez tous Chucky, la poupée possédée par l'esprit d'un serial-killer, qui sévit sur le grand écran depuis Child's play (1988). Si tous les films de la série ne méritent pas forcément qu'on s'y attarde, ce dernier opus vaut carrément le détour.
Depuis le précédent épisode, La fiancée de Chucky (Bride of Chucky - 1998), notre héros est accompagné de sa copine Tiffany, elle aussi transférée dans une poupée. Désormais, la petite famille s'est enrichie d'un enfant timoré qui ne sait pas trop s'il veut être une fille ou un garçon. Il lui faudra pourtant se décider, puisque papa a décidé que le trio allait prendre possession de corps humains...
Seed of Chucky est une comédie gore qui ne craint jamais d'en faire trop. La délicieuse Jennifer Tilly (dont on peine sérieusement à croire qu'elle est née en 1958) ne se contente plus d'être la voix de Tiffany ; elle joue également son propre rôle, et n'hésite pas à passer pour une has-been prête à coucher avec un rappeur pour obtenir le rôle de la Vierge Marie. Hélas pour elle, Tiffany veut s'emparer de son corps...
Le rejeton vaut également son pesant de cacahouètes : incertain de son sexe, ses parents se disputent pour savoir s'il faut l'appeler Glen ou Glenda (les connaisseurs apprécieront la référence à Ed Wood). En attendant, la pauvre créature se pisse dessus à chaque émotion forte, ce qui relève de la prouesse s'agissant d'une poupée. La voix de Glen/Glenda est assurée par Billy Boyd, alias Pippin dans Le Seigneur des anneaux.
Quant à Chucky, fidèle à lui-même, il zigouille son quota de pauvres victimes et ne manque toujours pas d'imagination sur ce terrain. Sa voix est, comme depuis bientôt 20 ans, assurée par un autre ancien du Seigneur..., le grand Brad Dourif.
A noter enfin que John Waters incarne dans le film un paparazzi poursuivant Jennifer Tilly. Il finira mal.
Vous aimez le gore, la rigolade et les références aux films de genre ? Ne cherchez pas plus loin.
été voir severance hier soir
http://www.severancethemovie.co.uk/
si vous avez aimer the descent et SHAUN OF THE DEAD ben la vous aller adorer.
De l'humour noir et déjanté qui surgit en plein milieu des scene la plus gore et le plus dramatique sans crier gare et sans que cela nuise à l'implication dans l'histoire. Une premiere partie exemplaire et très drole où on nous présente les personnages (tous tres attachant mention speciale au heros adepte abrutis amateur d'extasy) avec des apartés bien délirant (l'histoire du chalet !). Et en plus ça reussi à etre sacrément flippant et glauque par moment. Un équilibre miraculeux tout comme "Shaun of the dead" meme si moins touchant.
http://www.severancethemovie.co.uk/
si vous avez aimer the descent et SHAUN OF THE DEAD ben la vous aller adorer.
De l'humour noir et déjanté qui surgit en plein milieu des scene la plus gore et le plus dramatique sans crier gare et sans que cela nuise à l'implication dans l'histoire. Une premiere partie exemplaire et très drole où on nous présente les personnages (tous tres attachant mention speciale au heros adepte abrutis amateur d'extasy) avec des apartés bien délirant (l'histoire du chalet !). Et en plus ça reussi à etre sacrément flippant et glauque par moment. Un équilibre miraculeux tout comme "Shaun of the dead" meme si moins touchant.
Bon, Borat, vous en pensez quoi ? J'avais vu la bande-annonce il y a quelques semaines qui m'avait affligé, et je pensais pas que ce film connaitrait un succès à ce point.
Bande annonce VOST : http://www.dvdrama.com/ramaplayer.php?n ... &nostart=1
Bande-annonce VO (mais plus complète) : http://www.youtube.com/watch?v=ts2K-BJm18A
http://www.borat-lefilm.com/
(absurde, le site est volontairement moche style web de 1994, mais tout est en Flash )
Et il a reçu le prix du festival du film Grolandais...
Last edited by Mitch on Tue Nov 07, 2006 11:48 pm, edited 2 times in total.
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Un débat a lieu (entre moi initalement contre et quelques partisans de ce film) sur le forum Nanarland en ce moment et on m'a signalé que c'était du second degré : une vision si caricaturale et méprisante du Kazakhstan servait volontairement à mettre en avant nos propres préjugés (dans le film c'est les Etatsuinens) et permettait de voir nos réactions lorsqu'on voit un personnage confirmant nos pensées profondes.Jack Bauer wrote:Oui, c'est le seul élément qui me rend un peu curieux de voir ce film, parce que l'extrait que j'en ai vu m'avait comme toi plutôt navré.Mitch wrote:Et il a reçu le prix du festival du film Grolandais...
Le journaliste Borat macho, raciste et dégoutant se présentant aux gens d'un pays soit disant développé pour provoquer leur sentiments xénophobes. Le problème est je trouve que les gags font bêtement rire au 1er degré (les us et coutûmes d'un pays attardé) mais font rire jaune ou consternent au second (quoique South park n'est-il pas du même acabit). Je suis pas sûr que tous les téléspectateurs appréent bien l'humour de Baron Cohen. Et s'attaquer aux occidentaux pour à tout prix les faire passer pour des ignares racistes me parait exagéré et pas très fin.
- Golem XIII
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Allez hop… mes petites séances cinoche de ces jours:
Le Parfum de Tom Tykwer
Se lancer dans l’adaptation cinoche d’un bouquin pareil c’était franchement gonflé! J’y suis allé plein d’appréhensions, convaincu que la transcription d’une histoire aussi «organique» à l’écran ne pouvait que la rendre ridicule, dans le meilleur des cas.
Eh ben non! Tykwer s’en sort extrêmement bien et le résultat est excellent. Un peu moins adroit quand même dans la deuxième partie mais assez couillu toutefois pour aller jusqu’au bout de l’histoire sans la détourner.
Le seul véritable écart qu’on peut regretter c’est de n’avoir pas respecté la laideur physique du personnage de Grenouille qui, hormis son aspect crado est plutôt beau garçon dans le film.
A conseiller à ceux qui ont aimé l’excellent livre de Patrick Süsskind et aux ultra réfractaires à la lecture. Pour les autres, lisez quand même plutôt le bouquin!
Les Fils de l’Homme d’Alfonso Cuaron
Une histoire plutôt simple mais dans un contexte complexe et passionnant.
Une ambiance blindée, une immersion totale, une émotion véritable.
La seule frustration provient du fait qu’on en aurait voulu plus... que le film commence avant, qu’il se termine plus tard…
Comme un simple coup d’œil dans un monde anticipé franchement réaliste. Très fort!
Casino Royale de Martin Campbell
On efface tout et on recommence depuis le début… eh ben tant mieux!
Exit les bouillies numériques qui servaient de scènes d’action à l’épouvantable précédent épisode, exit la course à la démesure qui consistait à vouloir montrer des choses de plus en plus énormes de façon de plus en plus plate, exit même tout un tas de trucs jusque là incontournables.
Et pis exit carrément l’ancien personnage, car il s’agit bien ici d’un nouveau Bond, pas seulement d’un changement d’acteur.
Tout de suite donc, la réponse à LA question fondamentale du moment: oui, Daniel Craig est le meilleur James Bond depuis Sean Connery! Mais ça ne tient pas uniquement à ses talents d’interprétation (bien réels): avec ce film il a le très net avantage sur ses prédécesseurs d’avoir eu quelque chose à interpréter.
Bon, l’intrigue de base n’a rien de franchement phénoménal, mais tout est dans la manière.
En tout cas j’ai trépidé, suivi sans décrocher, été parfois surpris… j’ai même lâché un ou deux éclats de rire. Depuis quand tout ça ne m’était pas arrivé dans un Bond? Je pourrais même plus le dire.
Pourvu que ça dure!
Le Parfum de Tom Tykwer
Se lancer dans l’adaptation cinoche d’un bouquin pareil c’était franchement gonflé! J’y suis allé plein d’appréhensions, convaincu que la transcription d’une histoire aussi «organique» à l’écran ne pouvait que la rendre ridicule, dans le meilleur des cas.
Eh ben non! Tykwer s’en sort extrêmement bien et le résultat est excellent. Un peu moins adroit quand même dans la deuxième partie mais assez couillu toutefois pour aller jusqu’au bout de l’histoire sans la détourner.
Le seul véritable écart qu’on peut regretter c’est de n’avoir pas respecté la laideur physique du personnage de Grenouille qui, hormis son aspect crado est plutôt beau garçon dans le film.
A conseiller à ceux qui ont aimé l’excellent livre de Patrick Süsskind et aux ultra réfractaires à la lecture. Pour les autres, lisez quand même plutôt le bouquin!
Les Fils de l’Homme d’Alfonso Cuaron
Une histoire plutôt simple mais dans un contexte complexe et passionnant.
Une ambiance blindée, une immersion totale, une émotion véritable.
La seule frustration provient du fait qu’on en aurait voulu plus... que le film commence avant, qu’il se termine plus tard…
Comme un simple coup d’œil dans un monde anticipé franchement réaliste. Très fort!
Casino Royale de Martin Campbell
On efface tout et on recommence depuis le début… eh ben tant mieux!
Exit les bouillies numériques qui servaient de scènes d’action à l’épouvantable précédent épisode, exit la course à la démesure qui consistait à vouloir montrer des choses de plus en plus énormes de façon de plus en plus plate, exit même tout un tas de trucs jusque là incontournables.
Et pis exit carrément l’ancien personnage, car il s’agit bien ici d’un nouveau Bond, pas seulement d’un changement d’acteur.
Tout de suite donc, la réponse à LA question fondamentale du moment: oui, Daniel Craig est le meilleur James Bond depuis Sean Connery! Mais ça ne tient pas uniquement à ses talents d’interprétation (bien réels): avec ce film il a le très net avantage sur ses prédécesseurs d’avoir eu quelque chose à interpréter.
Bon, l’intrigue de base n’a rien de franchement phénoménal, mais tout est dans la manière.
En tout cas j’ai trépidé, suivi sans décrocher, été parfois surpris… j’ai même lâché un ou deux éclats de rire. Depuis quand tout ça ne m’était pas arrivé dans un Bond? Je pourrais même plus le dire.
Pourvu que ça dure!
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z'avez entendu parlé ? sortie en salle chez nous ??
http://www.apple.com/trailers/independe ... d/trailer/
encore un remak :
http://www.apple.com/trailers/rogue_pic ... /trailer1/
http://www.apple.com/trailers/independe ... d/trailer/
encore un remak :
http://www.apple.com/trailers/rogue_pic ... /trailer1/
"Ouééé, allons-y ! Promizoulin, finissons-en !"
Expression idiomatique de la campagne française, variablement orthographiée "Promizoulain" ou "Promizoulins".
Cri de guerre des paysans en révolte partis à la chasse aux zombies nazis aquatiques dans « Le Lac des Morts-Vivants »
tres envie de le voir NOW!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Doktor Z wrote:z'avez entendu parlé ? sortie en salle chez nous ??
http://www.apple.com/trailers/independe ... d/trailer/
encore un remak :
http://www.apple.com/trailers/rogue_pic ... /trailer1/
"Aime les cons, et tu t'aimeras toi même " DS
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Ayé, l'ai vu. Ouah la baffe. L'un des meilleurs films d'anticipation qu'il m'ait été donné de voir. Le contexte, rapidement posé, est impeccablement ciselé, les petits détails qui rendent le tout crédible abondent, les décors sont superbes. L'histoire est plutôt simple mais passionante, et permet de brosser dans les grandes largeurs un portrait déprimant mais complètement réaliste d'un triste futur possible.Golem XIII wrote:Les Fils de l’Homme d’Alfonso Cuaron
Et Alfonso Cuaron sait tenir sa caméra, et fait parfois preuve d'une vraie virtuosité, comme dans ce long et incroyable plan-séquence vers la fin du métrage. Il excelle à créer des ambiances oppressantes, tout comme l'émotion est au rendez-vous dans les (rares) instants où quelques personnages font encore preuve d'humanité. Bref, j'ai trouvé là-dedans à peu près tout ce que j'aime dans ce genre de cinéma : de l'action, un propos politique et social, une réflexion sur l'Homme, et une construction adulte qui oblige le spectateur à s'impliquer et à boucher lui-même les trous dans la narration.
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J'ai enfin vu Superman returns.
L'inspiration est clairement du côté du film de Donner, au niveau de l'intrigue, mais surtout pour ce qui est de l'esprit. Et ça marche plutôt bien. Brandon Routh assure avec honneur la succession de Christopher Reeve, et ce n'est pas une mince affaire tant le bonhomme était naturellement à l'aise aussi bien en Superman qu'en Clark Kent. Il y a de l'humour, pas trop, juste ce qu'il faut, et ça fait souvent mouche, sans sombrer dans un second degré qui casserait tout. C'est foutrement bien filmé, et certains plans ultra-iconiques sont vraiment beaux.
Il y a quelques morceaux de bravoure, bien sûr, et là, le bât commence à blesser un brin, parce que la scène la plus spectaculaire (à mes yeux) est la première (qui voit quand même Superman secourir à la fois une navette spatiale et un gros navion en péril, dans lequel bien sûr se trouve Loïs). Celles qui suivent ne manquent certes pas d'intérêt, mais ont pour la plupart un furieux air de déjà-vu, voire de quasi-remake (les multiples sauvetages dans les rues de Metropolis). Par contre, je n'ai pas du tout trouvé moches les effets visuels, bien au contraire.
Au niveau du casting... Kevin Spacey est bon, mais son Luthor n'arrive pas à la cheville du génie-du-mal-taré-mégalomaniaque qu'incarnait si parfaitement Gene Hackman (qui aurait pu rempiler, quoi, merde). Kate Bosworth incarne une Loïs Lane assez transparente et beaucoup trop jeune. Certes, elle est mignonne, mais j'ai quand même regretté Margot Kidder (qui elle aurait quand même été un peu trop âgée pour reprendre le rôle).
In fine, et sans trop en dévoiler, c'est vrai que le film passe souvent à côté de ce qu'on attend (à commencer par le retour de Supes : la raison de son absence n'a pas grand intérêt et ne sert finalement à rien), qu'il finit par trop ressembler à son modèle dans les meilleures moments, que certains personnages ne servent vraiment à rien (la pouf de Luthor, par exemple). Mais tout cela ne suffit pas à faire de Superman returns une daube. Le film a d'indéniables qualités (Singer sait tenir et placer une caméra, la photo est nickel, certains effets coupent le souffle), et pose quelques bases pour la suite, attention SPOILER on verra ce qu'il adviendra de Superboy... FIN SPOILER.
Souvenons-nous que le film a connu un developpement hell de près de vingt ans, avec moult projets abandonnés, dont certains étaient prêts à tourner ; de parcours aussi cahotiques sortent parfois de vraies réussites, mais la plupart du temps ça donne de grosses bouses bancales. On a quand même échappé à la catastrophe. Je dis donc : vivement la suite !
Je ne peux hélas pas te donner complètement tort, Golem, mais j'ai quand même passé un bon moment, avec quelques pics de "Ouééééé vas-y Supes !!!" assez cool.Golem XIII wrote:Eh ben franchement... avoir laissé tomber (et s'écraser lamentablement) les X-Men pour faire ça, c'était pas la peine!
Après nous avoir mis l'eau à la bouche en reprenant les bases du film (et demie) de Donner, dont le thème musical de l'énôôôôôôôrme John Williams, le gars Singer s'applique consciencieusement à passer à côté de toutes les possibilités que lui offrait le sujet presque 30 ans plus tard, au niveau de l'histoire comme visuellement.
Des effets moches, un pitch bateau comme pas permis, des persos mal exploités voire carrément des erreurs de casting grossières. Pfeuah!
Moi qu'étais à la fête comme un gosse au générique, ben la déconvenue a été presque aussi grande que pour tout ce qui a suivi le générique de l'
Episode I.
Bon, j'exagère un chouilla, c'est pas à ce point, mais les quelques plans ou on se dit "Aaaaaaahhh, voilà... c'est ça que je voulais voir!" m'ont juste fait regretter encore plus ce ratage (dans le sens "passage à côté" du terme, donc).
S'il décolle pas au deuxième épisode (y'en a en tout cas trois de prévu), on pourra vraiment appeler ça un super-gâchis!
L'inspiration est clairement du côté du film de Donner, au niveau de l'intrigue, mais surtout pour ce qui est de l'esprit. Et ça marche plutôt bien. Brandon Routh assure avec honneur la succession de Christopher Reeve, et ce n'est pas une mince affaire tant le bonhomme était naturellement à l'aise aussi bien en Superman qu'en Clark Kent. Il y a de l'humour, pas trop, juste ce qu'il faut, et ça fait souvent mouche, sans sombrer dans un second degré qui casserait tout. C'est foutrement bien filmé, et certains plans ultra-iconiques sont vraiment beaux.
Il y a quelques morceaux de bravoure, bien sûr, et là, le bât commence à blesser un brin, parce que la scène la plus spectaculaire (à mes yeux) est la première (qui voit quand même Superman secourir à la fois une navette spatiale et un gros navion en péril, dans lequel bien sûr se trouve Loïs). Celles qui suivent ne manquent certes pas d'intérêt, mais ont pour la plupart un furieux air de déjà-vu, voire de quasi-remake (les multiples sauvetages dans les rues de Metropolis). Par contre, je n'ai pas du tout trouvé moches les effets visuels, bien au contraire.
Au niveau du casting... Kevin Spacey est bon, mais son Luthor n'arrive pas à la cheville du génie-du-mal-taré-mégalomaniaque qu'incarnait si parfaitement Gene Hackman (qui aurait pu rempiler, quoi, merde). Kate Bosworth incarne une Loïs Lane assez transparente et beaucoup trop jeune. Certes, elle est mignonne, mais j'ai quand même regretté Margot Kidder (qui elle aurait quand même été un peu trop âgée pour reprendre le rôle).
In fine, et sans trop en dévoiler, c'est vrai que le film passe souvent à côté de ce qu'on attend (à commencer par le retour de Supes : la raison de son absence n'a pas grand intérêt et ne sert finalement à rien), qu'il finit par trop ressembler à son modèle dans les meilleures moments, que certains personnages ne servent vraiment à rien (la pouf de Luthor, par exemple). Mais tout cela ne suffit pas à faire de Superman returns une daube. Le film a d'indéniables qualités (Singer sait tenir et placer une caméra, la photo est nickel, certains effets coupent le souffle), et pose quelques bases pour la suite, attention SPOILER on verra ce qu'il adviendra de Superboy... FIN SPOILER.
Souvenons-nous que le film a connu un developpement hell de près de vingt ans, avec moult projets abandonnés, dont certains étaient prêts à tourner ; de parcours aussi cahotiques sortent parfois de vraies réussites, mais la plupart du temps ça donne de grosses bouses bancales. On a quand même échappé à la catastrophe. Je dis donc : vivement la suite !
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bah!! s'aurait pu être pire....si Emmrich avait fait le film
"Ouééé, allons-y ! Promizoulin, finissons-en !"
Expression idiomatique de la campagne française, variablement orthographiée "Promizoulain" ou "Promizoulins".
Cri de guerre des paysans en révolte partis à la chasse aux zombies nazis aquatiques dans « Le Lac des Morts-Vivants »
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alors si vous voulez passer un grand moment de rigolade je vous conseille
ce film
http://www.horreur.com/critique-935-terrorvision.html
GéNIAL!!!!!
à voir exclusivement en FRANCAIS pour les dialogues qui déchirent !!
ce film
http://www.horreur.com/critique-935-terrorvision.html
GéNIAL!!!!!
à voir exclusivement en FRANCAIS pour les dialogues qui déchirent !!
"Ouééé, allons-y ! Promizoulin, finissons-en !"
Expression idiomatique de la campagne française, variablement orthographiée "Promizoulain" ou "Promizoulins".
Cri de guerre des paysans en révolte partis à la chasse aux zombies nazis aquatiques dans « Le Lac des Morts-Vivants »
ça en a l'air vu ce que dit IMDB sur le film
Genre:
Aventure / Comedie / Drame / Fantasy / Horror / Mystery / Sci-Fi suite
Plot Summary:
A Christlike figure wanders through bizarre, grotesque scenarios filled with religious and sacrilegious imagery... suite
Plot Keywords:
Lesbianism / Dead Child / Excrement / Prosthetic Body Part / Toy Gun
I'm the voice inside your head you refuse to hear
I'm the face that you have to face, mirrorin' your stare
I'm what's left, I'm what's right, I'm the enemy
I'm the face that you have to face, mirrorin' your stare
I'm what's left, I'm what's right, I'm the enemy
suis pas toutafait daccord avec IMDB. J'ai pas vu Dead Child(pourtant cet plot j'ai lu avant voir le film, et ca m'a intrigué), pis lesbianizm n'est pas si choquant-plutot tres estetique! les excrements non plu, c'est tres leger (surtout faut pas comparer avec pazolini) vu que ca devient de l'or...JacK Barron wrote:ça en a l'air vu ce que dit IMDB sur le film
Genre:
Aventure / Comedie / Drame / Fantasy / Horror / Mystery / Sci-Fi suite
Plot Summary:
A Christlike figure wanders through bizarre, grotesque scenarios filled with religious and sacrilegious imagery... suite
Plot Keywords:
Lesbianism / Dead Child / Excrement / Prosthetic Body Part / Toy Gun
ai bien aimé le champs de batail avec les grenouils deguisés en guerriers, ...mais pov's anilmaux
le fin m'a 1 peu dessu, j'attandais 1 surprise mais je le pas eu
mais parcontre j'ai matté "L'an 01" ce soir!!!!
genial!
magnifique!
+ j'ai "The Boss of it All" de Lars von Trier (2006) et mon winmerdiaplayer n'arrive pas chopper 1 bon codec pour le son et soustitres
"Aime les cons, et tu t'aimeras toi même " DS