prochaines votations
Moderators: DFs, Psycho_Guanac
-
- Hébergé - Aide DKS
- Posts: 4742
- Joined: Mon Jun 10, 2002 2:00 am
- Location: pas loin du TARDIS
- Contact:
prochaines votations
j'ai reçu ça au boulot.
A T T E N T I O N, CE MESSAGE EST DE LA PLUS HAUTE IMPORTANCE POUR VOTRE AVENIR DE PATIENT !
Le 1er juin, le peuple suisse votera sur un article constitutionnel qui, s’il est accepté, aura des conséquences dramatiques car :
1) Le patient ne pourra plus choisir librement son médecin !
2) Les caisses géreront, seules et sans contrôle extérieur, les milliards d’argent public récoltés chaque année pour financer les coûts de la santé.
3) L’aide et les soins à domicile ne seront plus remboursés.
MERCI DE TRANSMETTRE CETTE INFORMATION PAR E - MAIL A VOS AMIS, A VOS CONNAISSANCES, A VOS COLLEGUES, ET DE VOTER NON LE 1er JUIN.
Madame, Monsieur, chers Amis,
Le 1er juin nous, peuple suisse, devrons nous déterminer sur l’avenir des soins médicaux.
Sous le titre accrocheur de « Qualité et efficacité économique dans l’assurance maladie » se cache un projet de modifications en profondeur du fonctionnement du monde médical tel que nous, patients et soignants, le connaissons jusqu’à présent.
Il s’agit - en apparence - de trouver, une fois de plus, des solutions au problème du coût de la médecine. Mais, pour ce faire, les promoteurs du projet n’hésitent pas à s’attaquer de manière fallacieuse à nos libertés fondamentales et aux piliers de base de tout traitement médical.
Le projet repose sur trois points essentiels :
1) Le premier point, certainement le plus important, est la levée de l’obligation de contracter, appelée « liberté de contracter » dans le projet soumis à votation. Cela veut dire en clair que chaque assureur aurait la possibilité d’accepter ou de refuser à un médecin le droit de figurer sur ses listes de thérapeutes remboursés par l’assurance de base, et ceci sans donner la moindre explication. Pour figurer sur ces fameuses listes, et y rester, il ne suffirait donc plus d’avoir accompli une longue formation et de suivre une formation continue astreignante, mais il faudrait aussi correspondre à des critères économiques définis par chaque caisse maladie. En clair, cela reviendrait pour le patient à ne plus avoir la possibilité de choisir librement son médecin, celui-ci lui étant imposé par les caisses et, pour le médecin, à ne plus pouvoir décider librement d’un traitement sans crainte pour son avenir, et de se tourner de préférence vers les « bons cas », pour ne pas risquer la perte du précieux droit d’être remboursé par les caisses. En effet, un médecin pratiquant le moins d’examens possible et prescrivant le moins de médicaments possible sera bien vu par les caisses maladies, alors que son collègue se souciant avant tout de la santé de son patient et traitant des cas plus lourds sera pénalisé. Cette situation, qui existe déjà de façon marginale, mènerait forcément vers une diminution de la qualité des soins. On sait, en effet, que la guérison repose d’une part sur la qualité de la relation médecin-patient et, d’autre part, sur des soins rapides et appropriés à la situation faisant suite à des examens ciblés effectués sans avoir à réfléchir aux répercussions que la future guérison du patient pourrait avoir sur le futur du praticien. L’argumentation qui soutiendrait que cet article sert à éliminer les « moutons noirs » n’est pas défendable, puisqu’aujourd’hui déjà, cette minorité est détectée avec succès par les caisses.
2) Le deuxième point est le financement moniste de la Santé qui revient à mettre entre les seules mains des assurances, et sans contrôle extérieur, les milliards d’argent public récoltés chaque année pour financer les coûts de la santé. Ceci en dépit du flou intolérable que l’on connaît depuis trop longtemps quant à l’utilisation réelle de tout cet argent. Par la situation de monopole que cela créerait, il s’agirait ni plus ni moins de remettre les cordons de la bourse aux seules assurances et de leur donner dans la foulée le droit de décider ce qui sera remboursé et ce qui ne le sera pas ou plus à l’avenir. Le tout basé uniquement sur des critères économiques et non pas sur les critères médicaux qui devraient pourtant être au cœur du débat. Un tel procédé risque d’exclure rapidement des soins obligatoires les personnes souffrant de maladies chroniques longues et coûteuses, et notamment les personnes âgées, souffrant de pathologies multiples, ce qui nous guette tous.
3) Le troisième point est le démantèlement de l’aide et des soins à domicile. En effet, l’article constitutionnel veut rendre facultatif le remboursement de telles prestations. Cela pourrait augmenter la durée des séjours hospitaliers, nettement plus onéreux, ou obligerait les patients souffrant de maladies de longue durée (souvent fragilisés économiquement) à financer eux-mêmes ces soins.
Si vous tenez à choisir librement le médecin en qui vous placez votre confiance et, par-là même, à garder accès à votre physiothérapeute ou à votre psychologue ;
Si vous pensez qu’il est important que votre médecin puisse choisir librement et sans crainte pour son futur le traitement qu’il préconise pour votre guérison ;
Si vous pensez qu’il est important que l’argent que vous versez obligatoirement chaque mois pour vous garantir une prise en charge optimale en cas de problème de santé doit être géré avec transparence et avec un réel contrôle extérieur, alors
VOUS DEVEZ VOTER NON LORS DES VOTATIONS DU 1er JUIN
Alors ? pertinent ? d'accord avec ça ?
A T T E N T I O N, CE MESSAGE EST DE LA PLUS HAUTE IMPORTANCE POUR VOTRE AVENIR DE PATIENT !
Le 1er juin, le peuple suisse votera sur un article constitutionnel qui, s’il est accepté, aura des conséquences dramatiques car :
1) Le patient ne pourra plus choisir librement son médecin !
2) Les caisses géreront, seules et sans contrôle extérieur, les milliards d’argent public récoltés chaque année pour financer les coûts de la santé.
3) L’aide et les soins à domicile ne seront plus remboursés.
MERCI DE TRANSMETTRE CETTE INFORMATION PAR E - MAIL A VOS AMIS, A VOS CONNAISSANCES, A VOS COLLEGUES, ET DE VOTER NON LE 1er JUIN.
Madame, Monsieur, chers Amis,
Le 1er juin nous, peuple suisse, devrons nous déterminer sur l’avenir des soins médicaux.
Sous le titre accrocheur de « Qualité et efficacité économique dans l’assurance maladie » se cache un projet de modifications en profondeur du fonctionnement du monde médical tel que nous, patients et soignants, le connaissons jusqu’à présent.
Il s’agit - en apparence - de trouver, une fois de plus, des solutions au problème du coût de la médecine. Mais, pour ce faire, les promoteurs du projet n’hésitent pas à s’attaquer de manière fallacieuse à nos libertés fondamentales et aux piliers de base de tout traitement médical.
Le projet repose sur trois points essentiels :
1) Le premier point, certainement le plus important, est la levée de l’obligation de contracter, appelée « liberté de contracter » dans le projet soumis à votation. Cela veut dire en clair que chaque assureur aurait la possibilité d’accepter ou de refuser à un médecin le droit de figurer sur ses listes de thérapeutes remboursés par l’assurance de base, et ceci sans donner la moindre explication. Pour figurer sur ces fameuses listes, et y rester, il ne suffirait donc plus d’avoir accompli une longue formation et de suivre une formation continue astreignante, mais il faudrait aussi correspondre à des critères économiques définis par chaque caisse maladie. En clair, cela reviendrait pour le patient à ne plus avoir la possibilité de choisir librement son médecin, celui-ci lui étant imposé par les caisses et, pour le médecin, à ne plus pouvoir décider librement d’un traitement sans crainte pour son avenir, et de se tourner de préférence vers les « bons cas », pour ne pas risquer la perte du précieux droit d’être remboursé par les caisses. En effet, un médecin pratiquant le moins d’examens possible et prescrivant le moins de médicaments possible sera bien vu par les caisses maladies, alors que son collègue se souciant avant tout de la santé de son patient et traitant des cas plus lourds sera pénalisé. Cette situation, qui existe déjà de façon marginale, mènerait forcément vers une diminution de la qualité des soins. On sait, en effet, que la guérison repose d’une part sur la qualité de la relation médecin-patient et, d’autre part, sur des soins rapides et appropriés à la situation faisant suite à des examens ciblés effectués sans avoir à réfléchir aux répercussions que la future guérison du patient pourrait avoir sur le futur du praticien. L’argumentation qui soutiendrait que cet article sert à éliminer les « moutons noirs » n’est pas défendable, puisqu’aujourd’hui déjà, cette minorité est détectée avec succès par les caisses.
2) Le deuxième point est le financement moniste de la Santé qui revient à mettre entre les seules mains des assurances, et sans contrôle extérieur, les milliards d’argent public récoltés chaque année pour financer les coûts de la santé. Ceci en dépit du flou intolérable que l’on connaît depuis trop longtemps quant à l’utilisation réelle de tout cet argent. Par la situation de monopole que cela créerait, il s’agirait ni plus ni moins de remettre les cordons de la bourse aux seules assurances et de leur donner dans la foulée le droit de décider ce qui sera remboursé et ce qui ne le sera pas ou plus à l’avenir. Le tout basé uniquement sur des critères économiques et non pas sur les critères médicaux qui devraient pourtant être au cœur du débat. Un tel procédé risque d’exclure rapidement des soins obligatoires les personnes souffrant de maladies chroniques longues et coûteuses, et notamment les personnes âgées, souffrant de pathologies multiples, ce qui nous guette tous.
3) Le troisième point est le démantèlement de l’aide et des soins à domicile. En effet, l’article constitutionnel veut rendre facultatif le remboursement de telles prestations. Cela pourrait augmenter la durée des séjours hospitaliers, nettement plus onéreux, ou obligerait les patients souffrant de maladies de longue durée (souvent fragilisés économiquement) à financer eux-mêmes ces soins.
Si vous tenez à choisir librement le médecin en qui vous placez votre confiance et, par-là même, à garder accès à votre physiothérapeute ou à votre psychologue ;
Si vous pensez qu’il est important que votre médecin puisse choisir librement et sans crainte pour son futur le traitement qu’il préconise pour votre guérison ;
Si vous pensez qu’il est important que l’argent que vous versez obligatoirement chaque mois pour vous garantir une prise en charge optimale en cas de problème de santé doit être géré avec transparence et avec un réel contrôle extérieur, alors
VOUS DEVEZ VOTER NON LORS DES VOTATIONS DU 1er JUIN
Alors ? pertinent ? d'accord avec ça ?
"Ouééé, allons-y ! Promizoulin, finissons-en !"
Expression idiomatique de la campagne française, variablement orthographiée "Promizoulain" ou "Promizoulins".
Cri de guerre des paysans en révolte partis à la chasse aux zombies nazis aquatiques dans « Le Lac des Morts-Vivants »
-
- Hébergé - Aide DKS
- Posts: 3086
- Joined: Fri Jan 31, 2003 2:00 am
- Location: ailleurs
-
- Hébergé - Aide DKS
- Posts: 4742
- Joined: Mon Jun 10, 2002 2:00 am
- Location: pas loin du TARDIS
- Contact:
j'ai reçu ça d'une collègue assisante sociale.
tel quel.
alors vrai ou faux ??
tel quel.
alors vrai ou faux ??
"Ouééé, allons-y ! Promizoulin, finissons-en !"
Expression idiomatique de la campagne française, variablement orthographiée "Promizoulain" ou "Promizoulins".
Cri de guerre des paysans en révolte partis à la chasse aux zombies nazis aquatiques dans « Le Lac des Morts-Vivants »
-
- Hébergé - Aide DKS
- Posts: 3086
- Joined: Fri Jan 31, 2003 2:00 am
- Location: ailleurs
-
- Secrétaire - Ame vendue à Quark
- Posts: 2231
- Joined: Wed May 15, 2002 2:00 am
- Location: moi je sais...
- Contact:
Tout est vrai, malheureusement. Les milieux associatifs
sont d'ailleurs dans l'ensemble assez inquiets sur ce sujet.
On m'a demandé de faire une affiche pour ça, tiens.
Il y a toute une liste d'assos citées en bas de l'affiche, si vous arrivez à lire...
sont d'ailleurs dans l'ensemble assez inquiets sur ce sujet.
On m'a demandé de faire une affiche pour ça, tiens.
Il y a toute une liste d'assos citées en bas de l'affiche, si vous arrivez à lire...
<Tamashii> porte clef: invention ingénieuse qui permet de perdre toutes ses clefs d'un coup plutôt que une par une
-
- Hébergé - Aide DKS
- Posts: 4742
- Joined: Mon Jun 10, 2002 2:00 am
- Location: pas loin du TARDIS
- Contact:
donc à diffuser massivement !!
"Ouééé, allons-y ! Promizoulin, finissons-en !"
Expression idiomatique de la campagne française, variablement orthographiée "Promizoulain" ou "Promizoulins".
Cri de guerre des paysans en révolte partis à la chasse aux zombies nazis aquatiques dans « Le Lac des Morts-Vivants »
-
- Moderateur des forums
- Posts: 1304
- Joined: Mon Mar 01, 2004 6:41 pm
- Location: failed
- Contact:
Ben on est en Suisse, 'y avait qu'à être riche !
<i>Plus grands et plus larges que les Hommes, ils n'étaient vêtus que d'un réseau très ajusté d'écailles cornées, ou peut-être était-ce leur hideux cuir, mais ils portaient d'énormes boucliers ronds et noirs, et ils brandissaient de lourds marteaux dans leurs mains noueuses.</i>
Tiens, ya ça aussi :
Le dimanche 1er juin va-t-il être "de merde" ?
Et l'UDC remet ça :Initiative populaire «Pour des naturalisations démocratiques»
Les étrangers qui souhaitent devenir Suisses doivent remplir les conditions fixées par le canton de résidence, la commune de résidence et la Confédération. La procédure de naturalisation est arrêtée par les cantons ou, si le droit cantonal en dispose ainsi, par les communes. Il n’existe pas de droit à la naturalisation, sauf si les cantons le prévoient expressément. Les demandes de naturalisation refusées peuvent faire l’objet d’un recours devant un tribunal, voire devant le Tribunal fédéral en cas d’atteintes présumées aux droits fondamentaux telles que la discrimination ou la violation du droit d’être entendu. L’initiative populaire vise à modifier cette organisation des compétences et demande
• que les communes puissent décider de manière autonome quel organe est habilité à octroyer le droit de cité communal, et
• que les décisions de cet organe soient définitives et ne puissent donc plus faire l’objet d’un recours.
L’initiative a été lancée en réaction à deux arrêts rendus par le Tribunal fédéral le 9 juillet 2003. Dans le premier cas, le Tribunal fédéral avait qualifié de discriminatoire le refus de demandes de naturalisation dans une commune lucernoise et l’avait annulé. Dans le second cas, le Tribunal avait confirmé l’invalidation d’une initiative qui voulait soumettre, dans la ville de Zurich, les demandes de naturalisation au vote du peuple. La Constitution fédérale exige, pour les candidats dont la demande de naturalisation est refusée, le droit de connaître les motifs du refus. Ce droit n’est pas garanti dans le cas des naturalisations par les urnes, ce qui rend cette pratique anticonstitutionnelle. Les cantons concernés ont par conséquent remplacé les naturalisations par les urnes par d’autres procédures, notamment par des décisions d’assemblées communales, de parlements, d’autorités exécutives ou de commissions de naturalisation. Avant ces arrêts du Tribunal fédéral, le nombre de naturalisations par les urnes était néanmoins déjà très faible par rapport au nombre total de naturalisations.
Le Conseil fédéral et le Parlement rejettent l’initiative. Les procédures de naturalisation doivent respecter les principes de l’Etat de droit et ne peuvent être discriminatoires ou arbitraires. Le Conseil fédéral et le Parlement approuvent le contre-projet indirect adopté par les Chambres fédérales en décembre 2007. Ce contre-projet prévoit que les assemblées communales puissent continuer de se prononcer sur les demandes de naturalisation. Les refus devront cependant être motivés avant le vote et ne pourront être discriminatoires.
Le dimanche 1er juin va-t-il être "de merde" ?
-
- Moderateur des forums
- Posts: 1304
- Joined: Mon Mar 01, 2004 6:41 pm
- Location: failed
- Contact:
Avec toutes ces mains qui n'ont pas l'air propre, il y a de quoi salir nos beaux passeports rouges.
(il y a une main blanche pourtant, mais ses poils sont noirs, attention)
(il y a une main blanche pourtant, mais ses poils sont noirs, attention)
<i>Plus grands et plus larges que les Hommes, ils n'étaient vêtus que d'un réseau très ajusté d'écailles cornées, ou peut-être était-ce leur hideux cuir, mais ils portaient d'énormes boucliers ronds et noirs, et ils brandissaient de lourds marteaux dans leurs mains noueuses.</i>
Le racisme de cette affiche me parait bien plus tangible qu'avec celle des moutons. Avec cette dernière l'UDC pouvait se défendre d'utiliser la métaphore du mouton noir, tandis que là...Psycho_Guanac wrote:Avec toutes ces mains qui n'ont pas l'air propre, il y a de quoi salir nos beaux passeports rouges.
(il y a une main blanche pourtant, mais ses poils sont noirs, attention)
mwais, les connards me refusent le permis C accéléré en me disant que suis pas bien intégré économiquement! en vrais il y a pas le loi qui parle d'intégration économique(intégration culturel social était toujours suffisant!)! je me suis fait avoir par ces fachos! ca me fout les boules! mais suis trop naze/déprimée pour faire l'opposition...
"Aime les cons, et tu t'aimeras toi même " DS