Je me souviens d'un article dans Le Collégien Libéré pas mal ficelé qui portait l'attention sur le fait qu'un contrôle du cannabis par l'Etat n'était pas une très bonne chose. Tant au niveau du fichage (l'initiative propose des cartes a puces pour limiter la consommation) qu'au niveau des touristes que ça va attirer (comme a Amsterdam où un bon paquet de touristes viennent se défoncer, ce qui est pas une très bonne chose pour le pays, me semble-il).
Il y a aussi le métier de dealer en lui-même qui permet a des clandestins de se faire de l'argent, qu'ils ne pourraient pas se procurer légalement.
D'un autre côté, c'est vrai que le trafic de drogues en tout genre est gérer par diverses mafia, c'est un secret pour personne. Sauf pour le cas des consommateurs lambda qui font pousser chez eux et qui, déjà maintenant, ne sont pas trop emmerdés.
Alors? Bonne au mauvaise idée que cette dépénalisation?
http://www.chanvre-info.ch/info/fr/Communique-de-presse-Initiative-du.html wrote:En 2001, le Conseil fédéral a proposé de dépénaliser la consommation de cannabis. Cette volonté est toujours actuelle : « L’initiative chanvre va dans le même sens que le message du 9 mars 2001 concernant la révision de la LStup, et n’est donc pas en contradiction avec la politique en matière de drogue du Conseil fédéral. », selon le message du Conseil fédéral du 15 décembre 06. Ce dernier n’en recommande pas moins de la rejeter sans contre-projet, même si « La dépénalisation de la consommation du cannabis et de ses actes préparatoires visée par les auteurs de l’initiative, ainsi que les contrôles souhaités de l’offre, présentent de nombreux avantages. D’abord, il n’y aurait plus de fossé entre la législation et la réalité – l’hypothèse attribuant à l’interdiction une effet de prévention générale ne s’étant pas vérifiée. Ensuite, les différences actuelles entre cantons au niveau de la répression de la consommation de cannabis d’une part, et de la fermeture ou de la tolérance des magasins de chanvre, d’autre part, disparaîtraient. Un contrôle de l’offre (culture, production, vente) aboutirait à une séparation des marchés des drogues douces et dures, et donc permettrait une protection de la jeunesse. » Un OUI à l’initiative chanvre permet d’atteindre ces objectifs.
Transparence sans manipulation alarmiste
Lors de la conférence de presse de ce jour, 4 juillet 2008, les conseillers aux Etats PDC Theo Maissen et Bruno Frick, la conseillère nationale PRD Christa Markwalder, le conseiller national PS Stéphane Rossini, le conseiller national des Verts Geri Müller et Ignazio Cassis, médecin cantonal du Tessin et conseiller national PRD, ont démontré que l’initiative s’accorde aux propositions du Conseil fédéral de 2001 et aux conventions internationales ratifiées par la Suisse. En cas d’acceptation de l’initiative, les décisions légales concrètes devront être prises par le Parlement. Les auteurs font cependant des propositions synthétiques, fondées scientifiquement, afin de prévenir l’utilisation par les opposants de scénarios alarmistes qui pourraient déclancher des peurs irrationnelles.
Initiative du chanvre - un modèle constructif pour l’avenir Le comité des auteurs de l’initiative considère ces tentatives comme de la concurrence déloyale. Le Parlement, dans sa composition actuelle peut encore préciser bien davantage la législation.
Consommation
La consommation n’est plus punissable à partir de l’âge de 18 ans.
La consommation est interdite là où le tabac est interdit.
Les communes gardent la possibilité de prononcer des interdictions de consommation localisées.
Commerce
La Confédération, les cantons et les communes définissent les conditions de vente du cannabis.
Le cannabis ne peut être vendu qu’en quantité limitée (consommation personnelle) à des adultes résidents en Suisse (par exemple : contrôle de la quantité à l’aide d’une carte à puces). Le Parlement définit les limites de vente.
La protection de la jeunesse doit absolument être assurée et le contrôle d’identité est essentiel. La remise de cannabis à des mineurs est punissable.
L’origine, la qualité, les semences et le taux de THC doivent figurer sur les produits mis en vente.
Culture
La culture à des fins personnelles n’est pas punissable. La distribution et la vente restent interdites.
La production à plus grande échelle est soumise à une déclaration et à des exigences prédéterminées (label de qualité). Les semences, la quantité, les acheteurs et la quantité maximale de production doivent être établies.
Des lignes de conduite définissent l’usage des pesticides.
Le législateur peut définir le taux maximal de THC.
Protection de la jeunesse
Le message est clair : la consommation de cannabis est punissable en dessous de l’âge de 18 ans.
Comme pour l’ensemble les dispositions de protection de la jeunesse, les commerçants sont poursuivis pénalement et les jeunes sont soumis en premier lieu à une mesure disciplinaire.
Lorsque des jeunes consomment du cannabis, les parents, les éducateurs et les enseignants peuvent, en tout temps et gratuitement, s’adresser à un service de consultation.
Un meilleur contrôle
L’acceptation de l’initiative permet de passer d’un marché incontrôlable et illégal à une régulation strictement limitée sur le plan légal. L’autorisation de produire et de commercialiser le cannabis est soumise à des conditions exigeantes.
Liberté, sécurité et protection de la jeunesse
L’initiative demande que les libertés individuelles soient respectées. Elle fait appel à la responsabilité de chacun en ce qui concerne la consommation de cannabis, pour autant qu’il s’agisse d’un adulte et que les tiers ne soient pas lésés. Elle adopte donc une vision libérale. Elle permet aussi au législateur de concilier clairement dans toute la Suisse ces libertés personnelles et des besoins collectifs d’ordre et de sécurité. Enfin, l’initiative crée une sécurité légale, qui donne davantage de crédit aux valeurs de notre société que la politique de prohibition actuelle. La loi et la société transmettent un message clair aux jeunes : la consommation de cannabis peut être dangereuse pour la santé. Elle est totalement interdite pour les mineurs. Cependant, pour les adultes, le choix de la consommation relève d’une décision personnelle et responsable d’adultes.
Comité national de vote hors partis „Protéger la jeunesse – contre la narco-criminalité“